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Archive for mai 2005

"Aujourd’hui,

si un homme tient la porte à une femme,

il y a de fortes chances

que ce soit le portier."

(Maë Waest)

"Aujourd’hui,

l’homme ne tient plus la porte à une femme.

Il a trop peur

qu’elle lui donne un pourboire."

JC

*

"Le célibataire est un homme qui a raté

l’occasion de rendre une femme malheureuse."

(Jasmine Birtles)

"Un célibataire est un homme qui a raté

l’occasion : Il n’y a plus de femmes neuves."

(JC)

*

"La psychanalise ne peut rien pour les hommes :

Pour remonter dans leur enfance,

encore faudrait-il qu’ils en soient sortis."

(Barbara)

"Seuls les hommes qui ne parlent qu’avec les femmes

sont condamnés à ne pas sortir de l’enfance." 

(JC)

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Orage

La pluie s’est déversée. Tout redevient vivable.

La chaleur étouffante était insupportable.

Cela me fait penser aux scènes de ménages,

Le ciel a lui aussi ses scènes de nuages.

 

Lorsque le cumulus succombe au coup de foudre,

Les stratus, les nimbus, décident d’en découdre.

Comme on crève l’abcès dans un accès de rage,

En un éclair de temps éclate alors l’orage.

 

Mais là-haut tout va bien, le bleu a reparu,

Alors que dans le coeur il n’a pas disparu.

Le coquard s’agrandit jusqu’à ne plus rien voir,

L’amour n’est plus aveugle, mais découvre le noir !

 

Si la belle nature a repris le dessus,

Celle que l’on dit humaine a trop été déçue.

L’atmosphère extérieure est un peu rafraîchie,

La chaleur intérieure est beaucoup refroidie !

 

En digne successeur, le beau temps reviendra.

Mais à quelques orages, nul ne réchappera.

Les fleurs vont égayer les paysages tristes,

Le coeur sèche ses pleurs mais les peines subsistent.

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"Le sexe masculin

est ce qu’il y a de plus léger au monde.

Une simple pensée le soulève."

(San Antonio)

"Serait-ce parce que la femme n’a rien à soulever

qu’elle a si peu de pensées ?"

(JC)

*

"Le seul moment où une femme

réussit à changer un homme,

c’est quand il est bébé."

(Nathalie Wood)

"Il est vrai que pour cela la femme est outillée :

Elle en tient une drôle de couche !"

(JC)

*

"Pour séduire les hommes

je porte un nouveau parfum :

Intérieur de voiture neuve."

(Rita Rudner)

"Pour séduire les femmes,

je ne porte aucun parfum :

L’argent n’a pas d’odeur."

(JC)

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Quel don !

Voici le magnifique cadeau

que Régine m’a fait pour la fête des mères

d’après cette photo:

 

 

 

http://spaces.msn.com/members/reflet-d-asie/

Je vous invite encore une fois

à visiter son site.

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Penseur ?

Le temps, piètre sculpteur, de son ciseau bourru,

Sur ma face vieillie a gravé quelques rues,

Réverbères éteints, me donnant triste mine,

Où les traces de pluie trop largement dominent.

 

D’autres, autour des yeux, viennent me rappeler,

Certains moments heureux, sourires craquelés.

Les ans, et leur ouvrage, leur ont lâché la bride,

Ils rendent quelque peu, tout ce visage aride.

 

J’ai revêtu, contraint, ce costume étriqué.

Mon coeur, à l’intérieur, en est tout offusqué.

"Oublie  le vieil habit, me dit-il, en colère,

Contemple-moi plutôt et vogue la galère !"

 

Le seul déguisement que j’ai pu dénicher,

N’a, à mon grand regret, pu l’usure cacher.

Il vous est invisible, mais il me rend heureux,

Il préserve jeunesse à l’éclat de mes yeux.

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"Le nouvel homme a résolu à sa façon

le nouveau partage des tâches :

Occupe-toi de tout

et je ferai le reste."

(Michèle Fitoussi)

"Avec la nouvelle femme,

nous n’allons tout de même pas

partager…les taches !"

(JC)

*

"Il n’y a qu’un décolleté pour pousser un homme

à rechercher la profondeur chez une femme."

(Zsa Zsa Gabor)

"D’après Sacha Guitry,

il y a aussi le sommeil !"

(JC)

*

"Mon mari dit qu’il veut passer ses vacances

dans un endroit où il n’est jamais allé…

J’ai répondu :

Et pourquoi pas la cuisine ?"

(Nan Tucket)

"Il a rétorqué :

Tu as raison !

J’en ai marre des boîtes et des surgelés…"

(JC)

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Tous les ans ce jour-là j’embrasse une photo.

Je ne dépense rien je garde mes euros !

Mais ayant l’habitude, rien ne m’est plus amer,

Sur une mer rêvée je fais une croisière.

 

J’aperçois bien deux bras et je navigue entre eux,

Puis je plonge en leur sein où je me sens heureux.

Mais toujours un peu vague est cette sensation,

Et j’écume de rage avec désillusion.

 

J’ai jeté aux orties tous les vieux chrysanthèmes.

Il suffit de lui dire, que simplement, je l’aime,

Tout en sachant fort bien qu’elle n’entendra pas,

Je n’ai pas la liaison avec son au-delà !

 

Mais au-delà de tout, je regretterai toujours,

Cette absence physique, qui m’a joué des tours,

Cette voix inconnue m’est douleur bien muette,

Et ce jour silencieux ne peut être une fête.

 

Alors vous les mamans qui connaissez la chance,

 De voir de vos enfants l’amoureuse présence,

Parfumez de douceur les fruits de votre coeur,

Car vous êtes pour eux la plus belle des fleurs.

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Fête des mères de toi

 

Ce qui m’ennuie le plus dans ma foi disparue,
C’est que ce fol espoir est à jamais perdu
Celui de retrouver, la source de ma vie,
Cette femme aux yeux bruns qui s’est trop vite enfuie.
 
Si je croyais encore, que pourrais-je espèrer ?
Ne rejoindre qu’une âme, dématérialisée,
Me plonger dans des bras, douloureux hologrammes,
Repasser à travers, voilà bien tout le drame.
 
Vous femmes qui m’avez donné votre tendresse,
En me la prodiguant avec délicatesse,
Comment la comparer à mes rêves d’enfant,
Ignorant pour toujours celle d’une maman ?
 
Sur la fin de ma vie, cette absente présence,
Me submerge soudain, brinquebalant mes sens.
Chaque année s’alourdit l’indicible fardeau,
Cette fête des mères, ne m’est pas un cadeau.
 
Je vais donc lui offrir un bouquet de pensées.
Je vais pour quelques heures me la ressusciter.
Je vais l’emprisonner tout au fond de mon coeur,
Nous ne serons que deux à rire de mes pleurs.
 

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A ma mère

Ces deux poèmes je les ai publiés en janvier

mais j’avais envie de les remettre aujourd’hui.

*

Toi ma petite mère, que je n’ai pu chérir,

Pourquoi à vingt-quatre ans t’a-t-il fallu mourir ?

Je n’ai pas dû pleurer, j’avais trois ans à peine,

J’en ai quarante-huit, quarante-cinq de peine.

Tu me souris toujours, photo inanimée,

Je te souris aussi, pour te réanimer.

Tu viens, de temps en temps, en rêve me parler,

Mais ta voix n’est pas là et ton coeur est muet.

On m’a souvent vanté toutes tes qualités,

J’eusse aimé tes défauts si tu étais restée.

Je n’ai jamais connu ton amour maternel,

J’espère ton bonheur, tout au moins éternel.

La vie que j’ai menée sur la terre, sans toi,

N’a pas toujours été le reflet de la joie,

Car les enfants grandissent, vivent pour leur bonheur,

Délaissant leurs parents, bien qu’ils soient dans leur coeur.

Notre vie, ici-bas, exige l’égoïsme,

Et l’affection parfois, en subit le séisme.

Je fleuris chaque jour ta tombe dans ma tête,

En pensant que ton âme est toujours à la fête.

Un beau jour, c’est certain, je viendrai te rejoindre,

L’amour, là où tu es, ne doit pas être moindre.

Alors je sais que nous pourrons nous rattraper,

Nous aurons devant nous toute l’éternité.

Ecrit en 1986.

Les croyances se sont envolées.

Et quinze ans après :

Bonne fête maman

Vanité du bonheur de quelques mots chantés,

A l’oreille irréelle d’un être imaginé,

Impalpable douceur de deux mains tant rêvées,

Utopique chaleur d’un merveilleux baiser.

 

J’eusse aimé, Ô combien ! voir fleurir ton sourire,

Devant ces quelques roses, impossibles à t’offrir.

Je suis sorti de toi, je ne m’en souviens pas,

Pourtant Reine inconnue, tu es restée en moi.

 

Pour ce qui me concerne, je ne crois plus en Dieu.

Voilà qui me consterne, car je n’ai plus l’espoir,

Qu’en un monde meilleur, qu’en un monde radieux,

Tu puisses, auprès de toi, un jour me recevoir.

 

Les roses sont fanées, leurs épines réjouies,

Mais qu’importe leurs griffes, armées de désespoir,

Peu importe la peine, peu importe l’ennui,

Tant que je vis encore, tu vis en ma mémoire.

2001

(1917-1941)

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Maman maman…qué !

*

La mère est,

paraît-il,

le seul océan de bonheur.

*

Reine était son prénom.

« Maman dessine-moi un mouton ! »

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