Quand on est bien bloqué, quand on n’a pas d’argent,
Quand on est esseulé, quand on a trop de temps,
Quand pour passer ce temps, on va soliloquant,
Quand on ne peut écrire, que de simples… quand quand,
Qu’en pourrais-je penser qui ne fusse choquant ?
Quantième de ma vie qui file inconséquent,
Quantitativement, quand s’entassent les ans,
Quant à moi, je ne peux qu’aller les quantifiant.
Quand je suis fatigué du canter finissant,
Quand je vois me narguer le cancer terrifiant,
Quand je ne sais vraiment comment fuir son carcan,
Quand j’en ai vraiment marre, de ce foutu boucan,
Quand je suis épuisé, quand je vais suffoquant,
Quand je me dis que Dieu n’est guère convaincant,
Quand toutes ces années je m’en vais disséquant,
Dis c’est quand ?
Que cesseront ces quand, que je foute le camp !