Thomas est un monsieur qui ne veut avouer,
Qu’il s’est un jour par jeu, corps et âme dévoué,
A rentrer dans l’esprit de certaines personnes,
Et l’a…mi Thomas nie… et du coup j’en frissonne.
J’ai rencontré souvent, au gré de l’aventure,
Des gens qui possédés par sa désinvolture,
Se plongeaient en un monde irréel Ô combien !
Univers intérieur, empli de comédiens.
Il y a, malgré tout, pas à ne point franchir.
Avant d’affabuler, il vaut mieux réfléchir.
Ne pas faire d’un doigt, un bras volumineux,
En un mot éviter tout ce qui est spécieux.
"S’inventer " des malheurs ou bien les présenter,
Sous leur plus mauvais jour, aimer s’en lamenter,
N’attire l’attention que durant un moment !
Peut-on se goberger d’un tel apitoiement ?
La sincérité se voit. Elle est là toute nue,
Sans aucun artifice, sans drame saugrenu.
Les réelles douleurs se montrent très discrètes,
Etant d’autant plus fortes, lorsqu’elles sont muettes.
Alors monsieur Thomas passe donc ton chemin.
Mes fidèles amis de toi n’ont point besoin.
Leurs qualités suffisent, ils n’en rajoutent pas,
Ils sont vrais, je le sais, et m’emplissent de joie.
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