Quand je vois mes enfants s’épanouir de la sorte,
Quand je ressens les joies qu’à eux quatre ils m’apportent,
Je souris à la vie, je toise mes aigreurs,
Elles ne pourront pas me gâcher ce bonheur.
Quand j’entends le "papa" qui tinte à mon oreille,
Je sors de ma torpeur, enfin je me réveille.
J’en oublie tout le reste et me dresse très fier,
En bénissant les fruits de mes tendres hiers.
Quand j’entends le "papy" de ma petite fille,
Quand je vois dans ses yeux malice qui pétille,
Les miens tout éblouis, tout à coup, papy..llotent !
Mes petites douleurs en deviennent vieillottes.
J’écris ces quelques vers pour les en remercier.
Merci pour cet amour qui m’est cadeau princier.
J’ai provoqué chez eux parfois fleuves de pleurs,
Merci d’avoir gommé mes minables erreurs.