A quatre ans je constate : je n’ai donc pas de mère.
Sept ans je suis content : se termine la guerre.
Onze ans endoctriné : brassard de communiant.
A dix-huit ans conscient : belle vie d’étudiant.
Vingt ans assassinés : guerre de l’inutile.
Vingt-trois ans revenu : à tout ce monde, hostile.
Un an plus tard, marié : guerre de l’inutile.
Vingt et un ans après : la quille, je jubile.
Durant cette période : 3 enfants, quelle chance !
A cinquante deux ans : Alexandra, jouvence.
Puis jusqu’à aujourd’hui : Alzheimer en avance.
A partir d’aujourd’hui : les ans en abondance.
Mais aussi dès demain : les freins en surpuissance.
Ce, pour ressusciter : toutes mes espé…rances !