Lorsque le coeur se meurt du cancer de l’amour,
Quand en plus l’amour-propre est froissé pour toujours,
On assemble les mots pour en faire un poignard,
Aggravant la blessure offerte aux charognards.
On déverse sa bile, on se sent impuissant,
Cet être tant aimé, on va l’avilissant.
On fait saigner les mots comme saigne le coeur,
On se noie dans un fleuve empli de nos rancoeurs.
Notre seule bouée est l’impassible temps,
Mais malheureusement, trop souvent, il le prend.
Puis un beau jour, enfin, on se sent délivré,
De la vie de nouveau on songe à s’enivrer.
Car elle continue, heureusement d’ailleurs,
Elle renferme en elle un monceau de bonheur,
Et puis elle est si courte, au diable ses aigreurs,
Il ne faut pas finir comme des… seuls pleureurs !
Maintenant quand je pense à mes amours passées,
A celles tout au moins qui m’ont vraiment blessé,
Je ne revois qu’un livre aux pages lacérées,
Que je ne relis plus tant il m’a fait pleurer.
Ne perdez pas espoir, vous avez la jeunesse.
Votre coeur renaîtra soigné avec tendresse.
Les rayons bienfaisants d’une passion folie,
Vous feront apprécier l’alchimio-thérapie.