Mon cher copain le banc m’a fait belle surprise.
"Ecoute-les, ami, je suis sous leur emprise"
Me dit-il désignant, trois jeunes gens assis,
Guitares à la main, "Tu me diras merci."
Une musique alors me transporta d’emblée,
Composition tsigane, à la danse endiablée.
Les cygnes, les canards se sont vite assemblés,
Spectacle inattendu qui m’a vraiment comblé.
Les notes harmonieuses, emportées par le vent,
M’entouraient d’un halo de rythmes captivants.
Même le lac, si calme, s’est mis à frissonner,
Les oiseaux se sont tus eux aussi étonnés.
Puis ils s’en sont allés, un grand sourire aux lèvres,
Sous les coin-coin hourrah des canards tous en fièvre.
La nature enchantée en chantait de bonheur,
Rendant léger le coeur de votre serviteur.
J’ai pensé au karscher de bien triste mémoire,
Préférant la cour neuve emplie de tant d’espoirs,
Car cette jeunesse à la nôtre est semblable.
On ne la construit pas dans de l’eau et du sable !
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