Me voici de nouveau replongeant dans mes rêves,
Auxquels j’ai accordé une petite trêve,
Pour tester, malgré tout, cette réalité,
Qui depuis trop longtemps voudrait les imiter.
Si le chemin fut bref quoique très agréable,
Elle m’a confirmé ce dont elle est capable,
Me montrant, sans détour, toute sa crudité,
Et son affreux travail de destructivité.
Si le droit à l’erreur me semble concevable,
Les séquelles en sont souvent insurmontables,
Quand la douleur fut grande, les blessures profondes,
Pourquoi faut-il toujours que l’esprit s’y morfonde ?
Mais le fond du problème est tout autre pour moi.
Le peu de temps qui reste a édicté sa loi.
Je ne peux m’aliéner ce coeur si attractif,
Sa perspective étant quelques soins palliatifs !
Le flot de cheveux bruns a inondé ma trêve,
De sublimes moments, trop courts instants de sève.
Je dis merci pourtant réalité trop brève,
Pour avoir cherché à te confondre en mes rêves.