Tu es seule chez toi, je sens que tu t’ennuies.
Tu as repeint de noir les murs de ton esprit.
Ballottée par la vie, tu t’en es détachée,
Essayant de soigner ce coeur trop écorché.
Je suis tout seul chez moi, je sais que je m’ennuie.
Je n’ai plus de couleurs aux murs de mon esprit.
J’ai chahuté la vie, je m’en suis détaché,
Et je ne soigne plus ce coeur trop écorché.
Nous sommes quantité à vivre de la sorte.
Le destin est ainsi qu’il nous ferme la porte.
L’expérience passée a laissé trop de traces,
Nous avons décidé de nous voiler la face.
Peut-être avons-nous tort, mais étant fatigués,
Nous ne désirons plus, l’amertume endiguer.
Et le pauvre trousseau que ce destin nous offre,
Et le pauvre trousseau que ce destin nous offre,
Ne contient pas la clé qui ouvrirait le coffre.
Le coffre où nous gardons le plus grand des trésors,
Cet amour assoiffé qui voudrait boire encore,
Qui voudrait s’abreuver de si douces caresses,
Qui voudrait retrouver des moments de tendresse.
Ne baissons pas les bras, tentons encor de croire,
Que la vie daignera nous proposer à boire,
Qu’elle nous donnera le sésame magique,
Qui ouvrira la porte à l’amour véridique.
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