Le délicat parfum de l’amour en tendresse
La suave douceur de tes mains en caresse
Le vent tourbillonnant de ta bouche promesse
Les éclairs foudroyants de ton regard ivresse
Le sentiment éteint d’une vieille jeunesse
Les douloureux relents d’une ancienne allégresse
La tempête des mots de ta bouche tigresse
Et la gueule de bois de mon regard tristesse
Me voici seul avec l’âme demanderesse
Qui ne s’épanouit pas de maîtresse en maîtresse
Mais je ne sombre pas, pourtant dans la détresse
La vie sans toi demeure encore enchanteresse
J’accommode ma vie grâce à cette sagesse
Ayant anéanti mon envie vengeresse
Je goûte mes instants avec délicatesse
Et ma plume en devient modeste poétesse
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