Mon amour, deux mots auxquels je n’appartiens plus.
Il me souvient pourtant les avoir entendus,
Soit dans une autre vie ou bien peut-être en rêve,
Mais il y a longtemps qu’ils se sont mis en grève.
Ne les prononce pas ou alors préviens-moi.
Prépare tes effets, anticipe l’émoi.
Si tu me prends à froid, je pourrais avoir peur,
Au lieu de l’éveiller viendrait l’arrêt du coeur.
Toute réflexion faite et en étant sérieux,
Il ne risquera rien, il est trop soupçonneux.
Mon oreille, de plus, s’est dite à elle-même,
"Reste sourde à ces mots, ils ne sont que blasphèmes."
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Salut JC,Avant de partir en congés je viens me resourcer sur ton blog, respirer quelques bouffées de belle poésies. Je te l’ai déjà dit mais je persiste et signe, tes poèmes sont vraiment magnifiques et empreints d’une certaine magie des mots. J’adore venir ici te lire et je puis te dire sincèrement que ce sont les plus beaux vers que j’ai pu consulter sur le net. Quoique tu puisse dire, tu as l’ame d’un poète, ce qui est un don du ciel.Amicalement.Piloune.