A l’instigation de Poétrik
chez qui vous trouverez deux poèmes semblables
l’un qu’il a écrit avec Kim et l’autre avec Cristale,
nous avons essayé cette dernière et moi-même,
d’écrire un poème à quatre mains.
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Et mains tenant ensemble
Deux vies liées, à l’encre d’âmes de cœur en une,
A fleur d’envie, greffer leurs mots, leur seule fortune,
Quatre mains, enlacer des rimes comme un baiser,
D’eux, vies réunies défiant leurs printemps décalés.
Et mains tenant ensemble, au grand vent qui rassemble,
Evidence comme une danse qui leur ressemble,
Tout est bien plus joli quand des chemins s’unissent,
Au son du mur franchi, d’une vie, deux se tissent.
Deux vies à l’opposé, d’encre bien différente,
Même mot employé, qui chante ou bien déchante
Quatre mains décalées qui soudain se rejoignent,
Qui chassent les malheurs et font qu’ils s’en éloignent.
Mains levées et mains mises, pour louer l’amitié,
Lassées du virtuel qu’on ne vit qu’à moitié,
Qui s’offrent une danse au bal de l’écriture,
Farandole de mots au gré de l’aventure.
Souffleurs de verre, fondre l’écran en encrier,
Slow de plumes au prélude d’autres demains,
Tendre ballet, sans écrits vains, en rime d’aimer,
Danser sur nos hiers, à l’aube fœtale sans chagrin.
Eole en porte plume, posée à l’orée de tes saisons,
Je t’écris d’un banc où se sont noyées les couleurs,
Sous la pluie de tes yeux, quand j’étais hors saisons,
Amis pas à demi, asseyons nos rires et nos cœurs
Pour qu’ils peignent la vie, mettre les crans aux vers,
Chevelure de mots couvrant notre univers,
Sarabande d’espoir rescapée des hiers
A musique enlevée, cavalier, cavalière.
Assis tous deux, amie, sur le banc familier,
Les couleurs vont renaître et se réconcilier,
L’encre venant du cœur va sortir de l’amer,
Libérant le vaisseau de l’amitié sincère.
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