E n vidant ma mémoire, en remontant le temps,
M e surprend ton image, surgie à contretemps,
E lle éveille soudain ces moments oubliés,
R eposant fatigués en deux papiers pliés.
V ais-je donc te relire ou bien te déchirer,
E n préservant mon coeur déjà trop lacéré ?
I ls sont beaux tous tes mots couchés avec amour,
L es voilà qui se lèvent, où donc est mon humour ?
L ‘émotion est lointaine, baignant dans Alzhei…mer,
E t j’en occulte tous les moments trop amers.
M e voici te louant au lieu de te haïr,
E mbellissant l’hier que je vois rejaillir.
N éanmoins je souris en m’en apercevant,
T udieu ! Cet acrostiche, hurle : émerveille…ment !
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