L’atmosphère est morose, un peu comme le temps
Alors on prend la plume et puis on se détend.
On raye et l’on tempête, quand le temps paie rature,
Mais la fleur au fusil on tente l’aventure.
Un tant soit peu mutin, on tend vers le sourire.
On s’étend sur les mots, sur l’étang de l’écrire.
On oscille et l’on tangue, pour que ce soit tangible,
Et comme tentacules on saisit l’indicible.
Tandis que la tension, peu à peu, se tempère,
On fait danser la lettre en un tango d’enfer.
Ça tend évidemment à chercher la tendresse,
Tantôt des mots d’amour, tantôt des mots caresses.
Et me voici contant un peu n’importe quoi,
Je n’en suis pas content mais qu’importe, ma foi ?
Je ne suis pas Tristan, Iseut est mon problème,
Et je finirai donc recherchant le temps d’aime.