C’est un monde de fous que je ne peux que fuir.
Pas un compartiment qui ne soit un délire.
De la coupe à mes lèvres, le chemin est ardu,
Et tout seul dans mon coin, je suis un peu perdu.
Pour que je redevienne un tant soit peu confiant,
Il me faudrait toujours être entouré d’enfants.
Eux aussi vont grandir et donc pour se défendre,
Il n’est que la laideur qu’il faudrait leur apprendre !
Tous les bons sentiments que l’on voit s’étaler,
A la moindre anicroche, sont vite remballés.
Le moi est adorable et c’est bien un veau d’or,
Je referme ma porte et reste ancré au port.
Un petit coup de gueule, ça soulage parfois.
Voilà qui est donc fait, et ça va mieux ma foi !
Et le singe a raison, je devais m’y attendre,
Je resterai sans voir, ni parler, ni entendre.
Ne voyez dans l’écrit que je pousse aujourd’hui,
Que quelques radotages d’un vieux bonhomme aigri.
Juste un grand ras le bol, mais ce n’est qu’éphémère,
Je vais me remonter et prendre un bon bol d’air.
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