Le soleil, à genoux, atteint de cécité,
A cessé de briller devant cette beauté.
Le nuage isolé venu l’envelopper,
D’un vent assez mutin s’est aussi dissipé.
L’arc-en-ciel qui pâlit tant il en est jaloux,
S’enfuit tout aussitôt à petits pas de loup,
Et l’azur assommé a des bleus de partout,
Il en perd l’horizon à en devenir fou.
La lune décrochée ne sonne qu’occupée,
Car la ligne parfaite a la priorité.
Les étoiles groupées sont comme diadème,
Couronne de lumière en forme de je t’aime.
Mais soudain la voici qui se met à penser.
Elle dit deux, trois mots, quelque peu insensés.
Le nuage déçu rappelle ses copains,
"Nous pouvons y aller, elle a déjà un grain !"
Le soleil a compris, du coup, il marche à l’ombre.
L’arc-en-ciel en sourit et sort de sa pénombre.
L’azur se grise un peu tout en soignant ses bleus,
L’horizon se retrouve dans l’asile des cieux.
La lune dépitée a changé de quartier.
Et mangeant son croissant, va chercher sa moitié.
Les étoiles s’éteignent, une à une, en filant.
Tout redevient normal. Bon dieu il était temps !
*
Coucou JCComme c’est joliment écrit, mais comme d’habitude, toujours un bonheur de venir sur ton blog.Bises JC, et bon week-end à toi..Eloïse
J’adore comment tu as joué avec les mots..dévié le sens des choses, pour en faire une poésie subtile, et tellement agréable à lire…bravo Maëstro…c’est top, j’adore j’adore…comme je t’adore !! pc d’en bas à nouveau planté…suis en rade sur mon vieux coucou où ne sont pas mes poésies..vais me remettre au boulot ici..pfff!!..Moi non plus sais pas l’allemand…ich liebe dich…ti amo…I love you…dei baci with lot of kiss and all my tenderless….smile…a presto spero mio amico del cuoré…Michèle