Je me suis toujours dit, c’est fini, bien fini.
Et cette idée-là ne date pas d’aujourd’hui.
La douleur du passé n’est pas indélébile,
Et croire le contraire frôlerait le débile.
Maintenant que ma vie a déjà fait son temps,
Je ne m’interdis plus les souvenirs printemps.
J’y puise quelquefois un peu de réconfort,
Car je n’ai à présent ni regret ni remords.
Je croise quelquefois ces parties de moi-même.
Je sais que sont éteints les langoureux "Je t’aime."
J’appelle à la rescousse, les fabuleux instants,
Oubliant aussitôt les morsures d’antan.
Je ne me complais plus en rêves insensés.
Je regarde tout droit et j’invite à danser,
La belle que je vois présenter ses atours,
Mais je ne fais jamais, plus de deux ou trois tours.
Je me souviens bien sûr ce que furent les peines,
Et je puise dedans en tarissant la veine.
Je me souviens aussi des émotions grisantes,
Quand j’écris tout cela, il faut que je ressente.
Certes j’embellis, j’enlaidis à foison.
Mais j’essaye pourtant de garder ma raison,
Celle qui m’a fait choisir la solitude,
Car nous étions bien deux acteurs des turpitudes.
Toi qui m’a écorché, toi que j’ai fait souffrir,
Nous qui avons connu aussi bien des plaisirs,
Prenons donc par la main nos meilleurs souvenirs,
Nos demains ne pourront que saisir l’avenir.
*
très beau…
malgré tout… toujours garder la tete froide et ne garder des mauvaises souveirs qu’une idée positive qui dira que la mauvais experience nous a appris qq chose ou fait "grandir"pas tjs facile hein ? ! merci JC pour tes passages reguliers par chez moi… Je t’embrasse______ Inco…EEEE
j’aime beaucoup… ça m’émeut énormément, et pour qu’un texte me touche il faut vraiment que je ressente les émotions de celui qui l’a écrit au plus profond de moi, et toi et ta façon d’écrire me procurent ces sensations.Bravobonne continuationSheila
J’aime toujours autant. Impressionant de pouvoir ecrire tous les jours … des poèmes toujours plein de philosophie. Tes expériences ne sont pas sans incidence pour mon apprentissage de nos vies.AmitiésNous
une belle leçon d’espoir, peut-être qu’un jour moi aussi je saurais ne garder que les bons moments…pour le fidèle lecteur, me voici bien honnorée, n’hésites pas à me donner ton avis, un conseil, ou à garder le silence…;-*
Comme c’est beau et touchant…comme la valse à trois temps…je ne sais pourquoi, en lisant ce poème, Brel a commencé à chanter dans ma tête….il a du aimer aussi alors…sourire…et j’adore cette " philosophie de vie " que tu as glissé à l’intérieur, j’adore tout simplement, j’aimerai écrire autant chaque jour…et merci pour tout le reste…la forme est revenue….parcequ’au lieu d’écrire, j’ai beaucoup parlé..c’était indispensable..sourire..merci d’être là, merci d’être toi…t’adore, des bisous comme si l’en pleuvait…tendrement, Michèle
Je saurai meubler mes espacesDe regrets, de rumeurs lasses;De tous les profonds hélas,Que tu n’entendras pas…Nous ne serons pas Nous,Voilà tout.Trois mois… Qu’est-ce en somme ?…Quoi ?…Un trimestre…quatre-vingt-dix jours,Traite escomptable de l’amour,Renouvelable jusqu’à l’oubli,Ce pliQue prend un sentimentEn s’enfuyant…Voici la relève des jours.Elle me prend En montant.Tu disparais dans un tournant…Tu n’es plus même un point.Tu n’es plus rien.Rien qu’un souvenir,La satireD’un sentiment,Souligné par un chantA trois temps.Tu les verras tes horizons,Sans aucun doute,Mais sur ta route,Autour de toi… le vide affreux.L’âtre sans feu,L’âtre qui gèle.Tu ne seras que la parcelleD’un tout impersonnel,EtouffantTon coeur mentant.(carnet mai 2005).Kiss,Fleur
j’aime décidément toujours ce que tu fais, la fraîcheur, la simplicité de tes mots et ta syntaxe limpide en font des poèmes faciles à lire sans en enlever la saveur et la force ! Et puis vraiment, tes pensées du jour sont excellentes !!! Super jeux de mots en rapport avec l’actualité là encore, je te tire mon chapieau !