De nouveau un été qui porte bien son nom…
Il nous quitte aujourd’hui avec sa cargaison,
De souvenirs divins de vacances rêvées,
Et de moments affreux dont il nous a gavés.
Le portefeuille vide entraperçoit l’automne,
Porte feuilles d’impôts qui sont assez gloutonnes,
Qu’on devrait ramasser à la pelle en cohorte,
Et en faire un bûcher dessous les feuilles mortes.
L’automne c’est aussi l’immanquable cliché,
D’une vie accomplie, jeunesse effilochée,
Une arrière-saison où le feu de l’amour,
A roussi quelques coeurs, couleur pleine d’atours.
D’autres se sont brûlés comme les feuilles mortes,
Les regrets quelquefois viennent leur faire escorte.
L’hiver est annoncé, mes cheveux ont blanchi,
Vieilles idées en tête, qui se sont réfléchies.
Il y a un printemps qui résiste en mon coeur,
Si bien que feuilles mortes me deviennent des fleurs.
L’arc-en-ciel dans les yeux de ces femmes si belles,
Eclaire mes saisons de lumière éternelle.
*
La qualité de ton blogue est toujours présente. C’est un plaisir que de venir de temps à autre et de faire provision de billets poétiques et humoristiques. J’espère que tu contrediras La Fontaine : "La Cigale, ayant chanté/Tout l’été,/Se trouva fort dépourvue/Quand la bise fut venue" !
Salut JC, Ben tu vois, il y a quand même des fois où ton lectorat ne s’y trompe pas ! 😉
C’est super comme tu sais racoucir le temps qui nous emporte!je m’en vais une semaine vers des odeurs de sels!je m’en vias voir le ciel emporté par le vent!Pour une semaine en Rochelle aux grés des vents sous la voile d’un navire reposer mes pensées!Pourtant tu vas me manquer c’est très con je le sais!
bonsoir JCJe nes sais pas pourkoi, mais j’ai eu enormément e mala aller sur ton blogun peit coucou de ma parta bientot de te lireamicalement CHRISM
Bonsoir J.C.Toujours la forme à ce que je vois. Tu es un jongleur de mots pour faire tes rimes. J’aime beaucoup.Je vais te dire, je te cite :"Il y a un printemps qui résiste en mon coeur,"J’ai eu peur..heureusement que tu as fait la suite !! Je pensais que tu parlais de moi !! (mon pseudo)Bonne soirée ami et à bientôt. Bernard
je les retiendrai et en profiterai tant que je m’en souviendrai.. Je te fais une bonne poignée de main (sourire) :D..Haha je lis ton poême et hop c’est marrant j’étais en train d’écrire les 4 saisons d’un souvenir : Voilà ou j’en étais.. C’est l’automne d’un souvenir une saison c’est quatre rimes Il est temps qu’on se retourne laissons donc l’hiver venir Juste avant que le vent tourne c’est l’automne qui se retire La neige se prépare à geler ton souvenir.. Et je m’apprête donc à changer de sujet lol :p
Merci pour vos encouragements! Moi aussi je positive à fond! Je donnerai bien évidemment de mes nouvelles là où je serai, au moins pour raconter le plus drôle (il risque d’y avoir des choses à dire…!)Bizzz
Bonjour JC!Premier jour de l’automne, et pour moi, ce sera le mois de mon départ! Me voici arrivée à quelques jours du jour J, à J-3 plus exactement. Et oui! C’est fini la vie dans mon petit cocon limougeaud! Je pars m’installer pour l’année à Burgos en Espagne. Je tenais à vous faire parvenir toutes mes amitiés avant de m’envoler vers d’autres horizons…A bientôt!bisous
Bonjour JC!! Ohh que ce poème est harmonieux. J’ai vu des images dans mon esprit qui ont défilé au gré des lignes, des strophes et des saisons. Quel joli cycle nous gratifie la nature ici en France. Même si les saisons ont changé et ne sont plus aussi marqué qu’auparavant elles demeurent immuables et à l’image de la vie d’un homme. Ou plutôt l’inverse. J’espère que tu vas bien. D’ici, je t’envois un grand rayon de soleil! Et prends soin de toi hein!!
Merci JC pour tes encouragements – Quant à moi j’adore tes textes, ton humour, tes jeux de mots Je suis FAN – Maginifique ton texte d’automne…..Bises à toi et bonne journéeAmitiés poétiques
Bonsoir JCSuper ce billet, quel talent tu as, je suis toute petite moi derrière toi, mais bon je vais m’en sortir avec une pirouette lol, je n’ai pas ton âge, j’ai encore du temps devant moi, mais même à ton âge je ne suis pas sur d’être une sage…Bises JC de la Normandie, trop fière d’être la première sur ce billetEloïse