Guillaume ( pour son blog cliquez ici)
m’a demandé un poème en argot.
En fait je le ferai peut-être un jour
mais en attendant
voici « La mamma »
dans ma langue verte à moi
et qui n’engage que moi
*
Y’s’ont pointés, sont tous laga
Car z’ont esgourdé sa gueulante,
Elle plie son pébroque, la viocque
Y’s’sont pointés, sont tous laga,
Même les ritals de Brindisi,
Y’a même Giorgio l’morpion pourri,
Avec des pacsons plein les bras.
Tous les lardons jouent bouclarès,
Autour du pieu en r’muant leurs miches,
On s’en fout comme d’la peau des fesses,
C’est un peu leurs derniers pourliches,
A la viocque
On la riffaude de bécots,
On lui r’monte le porte ciboulot
Elle plie son pébroque la viocque
Mater d’Jésus, un peu trop grasse,
Toi dont la gueule est sur la place,
Tu lui tends tes ailes accueillantes
En lui jutant une beuglante,
Une beuglante
Y’a tant d’béguin, de rev’nez-y,
Autour d’tézigues, tézigues la viocque,
Y’a tant d’poilage et d’chialeries,
Because tézigues, tézigues la viocque
Tous les mecs ont sué le burnous
A coup de cagnard sur le cou
Elle plie son pébroque la viocque
Qu’ils lichent frigo l’picrate bleusaille
L’pinard choucard dans leurs entrailles
Tandis qu’ils laissent quimper en vrac
Tous les galures et les vieux fracs
Zarbi giclent pas les mirettes
Près du page plein de papouillettes
Y’a tonton l’musicos quel piaf
Qui gratte en faisant très très gaffe
A la viocque
Et les nanas s’regambergeant
Des goualantes pour les niards nés
Elle plie son pébroque la viocque
En lousdé, les volets bouclés
Les poussent comme pour les faire pioncer
Après une chouette journée
Qu’il aient banane en roupillant
Une beuglante
Y’a tant d’béguin, de rev’nez-y
Autour d’tézigues, tézigues la viocque,
Y’a tant d’poilage et de chialeries
Because tézigues, tézigues la viocque
Que, que dalle, mémé, mémé,
Tu ne t’arracheras
Déblogue 