A quoi bon se poser des questions inutiles ?
L’amour dans cette vie a l’humeur versatile.
Lorsque l’on est heureux on lui fait des louanges,
S’il joue un mauvais tour, vieux démon devient l’ange.
Donc lorsque l’ange est là, profitons de ces ailes.
Envolons-nous très haut et mettons-y du zèle,
Car lorsqu’il atterrit en un crash malheureux,
De s’envoyer en l’air devient plus périlleux.
Anges sont envoyés à la casse nombreux.
Prendre une aile brisée et la soigner au mieux,
Puis la greffer à l’autre en étant minutieux,
Peut permettre un beau jour de retourner aux cieux.
Etant donné l’état du nouveau véhicule,
Le traiter en noblesse, surtout la parti cule,
Prévoir un plan de vol plutôt assez étroit,
Tout en restant à deux et en volant tout droit.
Et cette fois surtout penser aux parachutes,
Il ne suffit que d’une, on découvre disputes,
Eviter les orages, se mettre au sec la nuit,
Ou bien sortir à deux et chanter sous la pluie.
Si un jour on atteint le doux septième ciel,
L’enregistrer très vite, en faire un logis ciel,
Pour le télécharger lorsque l’on sera seul,
Pour vivre dans la soie, plutôt qu’en un linceul.
Mais si tout comme moi, trop médiocre pilote,
Vous devenez rampant et n’avez plus la cote,
Ne vous en faites pas, certaines demoiselles,
Gardent les pieds sur terre et se moquent des ailes.
J’y ai trouvé mon compte, le plafond est plus bas,
Les relations enfin n’ont plus l’air de combat.
Et j’ai trouvé enfin la clé de ce mystère :
Pourquoi je suis classé dans les célib à terre !
*