Pourquoi donc vos attraits pourtant si agréables,
Ne me procurent-ils aucun désir sauvage ?
Pourquoi vais-je chercher le fameux grain de sable,
Qui, immanquablement va gripper le rouage ?
Je suis fait de désert, les grains ne manquent pas.
Si la grippe à vie erre, je suis seul responsable.
Simple constatation, diapason au faux la,
Avec plein de canards aux sons insaisissables.
Belle est la partition, blanches mêlées aux noires,
La ronde est endiablée, la chenille est d’espoir.
Le papillon s’envole aux préludes du soir,
Terrible croche-coeur, de l’amour, éteignoir.
Le couple est loin de moi, je n’ai pu le chanter,
Toujours même refrain aux notes trop salées.
L’harmonie tant rêvée était hors de portée,
Succès bien éphémère et trop tôt envolé.
Le silence est présent, celui qui mène aux pauses,
Et l’accord n’étant pas point d’orgue au firmament,
Decrescendo soudain la coda se dépose,
Sur mes soupirs aigris sempiternellement.