Le soleil s’évertue à m’offrir des couleurs.
J’ai beau les regarder, absente est la chaleur.
Qu’importe toutefois, en oubliant mes pleurs,
J’essaie tant bien que mal d’oublier mes douleurs.
Juste un amoncellement de quelques frustrations,
Un peu de vague à l’âme et quelques déceptions.
Je devrais maintenant y être habitué,
Mon parcours écoulé en étant ponctué.
Contre ignoble fortune, allez, faisons bon coeur !
Allons chercher la force, oublions les rancoeurs.
Sourions à la vie et leurrons-nous encore,
Avare n’étant pas, dilapidons l’effort.
A peine quelques mots étalés d’un seul jet
Viennent réconforter, repoussant le rejet.
Désolé d’en avoir cet espace souillé,
Je reviendrai demain le coeur ensoleillé.
*