Ton visage animé a traversé l’écran,
Eloignant mon esprit chagrin et massacrant.
L’éclat de ton sourire et l’azur de tes yeux
Ont fait à mon automne un présent merveilleux.
Alors que submergé d’une grande tristesse,
Je m’acharnais bien seul à combattre mon stress.
Les éclairs lumineux de ton regard tendresse
M’ont rendu, tout à coup, l’illusion des caresses.
J’ai relu aujourd’hui nos souvenirs d’été,
Revécu en esprit le don de ta beauté.
Je me suis retrouvé l’âme un peu moins morose
Et je lui ai offert un beau bouquet de roses.
Ta jeunesse a versé sur mon soleil couchant
Les notes oubliées du fantastique chant
Qui avait réuni en un choeur nos deux coeurs
En heures écoulées orchestrées de bonheur.
Pourtant le mien usé ne s’est pas mis à battre,
Ignorant la chamade, enfermé dans son cloître.
Il a goûté, heureux, la douceur de l’onguent,
Redonnant aux parois la vigueur des vingt ans.
Tu ne reviendras plus, je sais, avant longtemps,
Mais je te remercie d’avoir pris de ton temps,
Pour venir allumer en ma sombre demeure
Les bougies de l’espoir afin qu’elles ne meurent.
*