Ô carina Monica que t’aimer est ardu !
C’est un art Monica, mais me voici perdu.
C’est très clair on s’escrime à vouloir te séduire
Et quand on y parvient les ébats sont délire.
Je voudrais te garder, évidemment je lutte
M’y suis-je pris si tard pour atteindre ce but ?
J’étais l’amant de Line et tu m’en as voulu
Tout en étant ravie, elle étant au rebut.
Avec Guy tu t’en vas dans sa très grosse caisse
Dans ma vieille guimbarde, as-tu vu ma détresse ?
J’ai tellement crié ! D’ailleurs je vibre aphone,
Et plus jamais en trombe on ne me téléphone.
Je vis au long de mes monotones sanglots
Comme un con galérant, buvant du piccolo.
Tu batifoles toi, longtemps avec Guy tard
Et moi le bon gogo bombarde des pétards.
Je pensais avec toi décrocher la timbale
J’ai bien mon révolver il me reste cinq balles
Mais mon corps n’en veut pas et Jo je vais rejoindre
Car sur le banc de Jo le risque sera moindre.
Il me dit que hier il épia nos ébats
"C’était bien clair et net, elle ne t’aimait pas
Flûte ! Traverse hier ! Oublie-le, point ne bois
Etant bourré de trop tu aurais mal au foie !"
En écharpe est mon coeur, cela point ne m’amuse
Et cette passion-là jusqu’à la corne m’use
Tes lauriers sont coupés, je n’irai plus au bois
Et pis net je le dis : Et li con c’est bien moi !
*
Si ce blog te plaît
Déblogue 