Suite à vos commentaires du billet précédent
Je prends la liberté d’accepter vos couleurs
Car le jour continue à déverser ses pleurs.
Ne lui en voulons pas si la nature a soif
Si le vent malicieux quelquefois nous décoiffe.
Je prends la liberté de rentrer la palette
Car je l’ai vue briller de vos teintes en fête.
Elles ont su laisser juste un peu de ce noir
Pour qu’il mette en relief, par ses ombres, l’espoir.
Je prends la liberté d’appliquer sur la toile
Tous vos tons chamarrés pour dissiper le voile
De la brume diaphane, amère et attristée
Qui petit à petit s’y était incrustée.
Je prends la liberté d’en égayer les lettres
Pour qu’elles dessinent tous les mots du bien être
En des pleins et déliés que je veux vous offrir
Dans le secret dessein de revoir vos sourires.
Je prends la liberté de recueillir le miel
De l’essaim de douceur de vos mots arc-en-ciel.
Le tableau irisé sera illuminé
Puisqu’il resplendira en couleurs d’amitié.
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