La vague de détresse a noyé sa rancoeur
Il est là échoué sur la plage des coeurs
Il ne construira plus aucun château de sable
La froideur en ses yeux le rend méconnaissable.
Il aperçoit là-bas les voiles séductrices
Gonflées de vanité par un vent trop complice
Qui bientôt se muera en horrible tornade
Et qui mettra à nu l’affreuse mascarade.
Les pieds posés à terre il arpente les quais
Il sourit en voyant le jeu en tourniquet
De cette girouette qui change si souvent
Versatile comme est la femme dans le vent.
Il entrevoit au loin une faible lumière
Une masure est là, de forêt en lisière.
Le jardin qui l’entoure est constellé de fleurs
Leur immense beauté déclenche alors ses pleurs.
Sur le pas de la porte un sourire timide
L’incite à s’approcher, les yeux encore humides,
De cette Cendrillon aux pieds nus sur le sol
Et son coeur tout à coup danse la farandole.
La froideur de ses yeux peu à peu disparaît
Devant ce naturel qu’éperdu il cherchait.
La grisaille présente en la pauvre demeure
Se transforme en tableau aux milliers de couleurs.
Au diable l’aventure ! Au diable le paraître !
Et lui qui ne voulait ni de dieu ni de maître
Devient enfant de coeur prêt à servir la messe
Avec simplicité et beaucoup de tendresse.
La vague d’allégresse a créé deux vainqueurs
Ils sont là bien ancrés sur la plage des coeurs.
Ils construiront ensemble une vie de bonheur
Et leurs yeux amoureux seront pleins de chaleur.
*
Si ce blog te plaît
Oui un très beau conte…
Et je suis bien heureuse de constater que tu vois encore des cendrillons parmis les créatures versatiles que nous sommes…Lolll…
Oui en core un magnifique poême…
Mais tu dois vraiment le savoir maintenant…
The very best…Lolll…
Bisous…
Ton amie…
Christelle
j’aime bien quand tu contes…
au cas où je ne pourrrais pas me connecter les jours prochains je te souhaite une bonne semaine.
bise JC!!
Just
😀 tout bonnement génial !!!
Magnfiique poème comme toujours, mais est-il besoin de te le redire ???
C’est dommage que le printemps tarde chez toi car le Loiret est fort beau au printemps. Je me souviens d’y avoir baladé mes semelles il y a de nombreuses années avec un plaisir évident en mai, c’était magnifique.
Je ne sais si tu fais des photos à tes heures mais, si c’est le cas, pourquoi ne pas participer à notre album partage sur Photos croisées, blog que nous avons en commun avec Badadou que tu connais et JP un parisien installé en Bretagne….
Bon dimanche en tout cas et je crois que je vais te mettre dans ma liste de blogs pour que ceux qui passent par chez moi décrouvrent tes poèmes qui sont fort beaux.
Amen !
Attention au nid de vipères….
Bon dimanche
Bisous
JC – Ton com m’a fait du bien. Un bien fou. Parce qu’alors c’est la sagesse de ta personne qui adoube. Et ça fait un bien fou.
Je te souhaite de passer un bon dimanche, sous le soleil, en compagnie de tes petites filles je l’espère!!
A très vite!!
Un beau conte en effet… c’est rassurant les "happy end", va savoir pourquoi…