Pourquoi donc Cupidon un jour me versa-t-il
Cet élixir amer et où le vola-t-il ?
Comme cette passion, je ne l’ai pas crue elle
Je ne sais même plus tout ce que je fis d’elle !
Maintenant je me freine hésitant à aimer.
Le fou gueux que je suis ne peut pas réprimer
Des ires légitimes le flux déchaîné
Car beaucoup trop est pris l’amoureux enchaîné.
Et si je fais la moue repoussant cette guerre
Ma peau bien trop veinée résultat de naguère
Se ride tellement et s’est tant embrasée
Que j’étouffe le feu pour ne plus la dorer.
De toutes les couleurs elle m’en a fait voir
J’erre donc maintenant égaré dans mon noir
Et si je suis perdu pourquoi le dément-elle
Pour peindre le tableau pourquoi ne passe-t-elle ?
Je sais, je fus le con qui se laissant séduire
De cette passion folle a vécu le délire
Ne me demandez pas, l’ayant admirée elle,
"Alors la gardes tu ou la vires-tu elle ?"
Je n’écris plus en noir, mais juste en des grisés
Je ne lis pas Sade et pourtant j’aime en user
Mon coeur est malheureux, un enfant de la balle
Donne-lui ta monnaie mais pas moins de… cent balles
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