Lorsque de temps en temps dans la course à l’espoir
Le dé daigne rouler sur la piste au hasard
Pour stopper sur la case où figure la chance
On ne dédaigne pas d’aller à sa jouissance.
Quand le sort oublie que mauvais il a été
Lorsqu’il se jette enfin vraiment du bon côté
On voit alors la vie sous un jour favorable
S’il y a des ennuis surgit un pont d’érable.
Le hasard par chez moi n’a pas bien fait les choses
La roue de sa fortune allait un peu morose
Un pont d’érable vint mais en un seul tenant
Et le dé cherche encore un destin avenant.
Mais toi qui me connais, qui me connais par coeur
Toi qui fus tour à tour amie maîtresse et soeur
Sur mon chemin semé d’embûches et de heurts
Tu es la seule fleur au parfum de bonheur.
Depuis que tu es là, le dé met des lunettes
Le sort est moins mauvais et veut faire la fête
Le pont enjambe le fleuve de mon silence
Solitude chérie merci de ta présence.
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