L’oiseau vient se poser au bord de ma fenêtre
Je m’approche de lui, je crois le reconnaître
Ce messager d’espoir a l’air déconcerté
Me voyant dans ma cage où tout est déserté.
« Tu te souviens de moi, l’oiseau de bon augure ?
Me serais-je trompé ? Pourtant je te le jure
J’ai rencontré là-haut tes rêves de bonheur
Je te pensais enfin sorti de ta torpeur. »
Tout en frappant la vitre en son morse rageur
Il m’a redit les mots qui me laissent songeur :
« Vingt fois sur le métier remets donc tes mirages
Ne baisse pas les bras, arme-toi de courage. »
Puis il s’est envolé vers d’autres horizons
Et moi j’ai mis de l’ordre un peu dans ma raison.
Assez désabusé j’ai sorti mes chimères
Devrais-je de nouveau leur faire reprendre l’air ?
Mi-rage contenue, mi-souhaits mis à nu,
J’ai quitté la fenêtre et la vie continue.
Les années s’enfuyant très vite à tire-d’aile
Je vais suivre l’avis de mon oiseau fidèle.
* suite à mon premier poème
du 13 janvier 2005.
Merci et bisous également
Un texte si juste … « sur le métier remettre ses mirages » et pourquoi pas hein ?! Et sortir faire un tour avec ses chimères 😉
Je pars à la recherche du texte plus « ancien » 🙂
Bisous
JC
tes passages sont toujours un plaisir
et tes mots toujours subtils
ça va faire un an que je viens chez toi
que le temps rapidement
je m’y suis fait à mes passages chez JC
je les aime
et même s’ils ne sont pas réguliers
même si je suis pas un grouppi
je suis heureux de te connaître
Profite bien de ton WE JC!
Bonjour JC.
Je vais prendre conseil de ton oiseau.. Je vais remettre sur le métier mon "MOI", mais pas en demi-mesure..
A bientôt ami.
Bernard
Bonne journée JC – Toujours un temps magnifique ici
Alors fais comme l’oiseau !
Bises du Lac LEMAN
coucou, je reviens d’istanbul après un court voyage, c’est toujours un plaisir de te lire.
gros bisous