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Archive for mai 2006

Pensée du jour

 
Je me demande si le temps
 
n’a pas tiré un juin …?

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Ouf !

Me voici libéré d’inquiétudes amères
Quinze jours sont passés vivant comme en enfer.
Les séquelles de l’âge en se manifestant
J’ai entrevu la fin et presque à bout portant.
 
Bizarrement pourtant je me suis vu lucide
Même si l’impression était des plus acides.
Sous la pluie, sous le vent, je me suis promené
Recherchant la beauté pour l’emmagasiner.
 
Le verdict est tombé : "Vous n’avez plus vingt ans !"
"Je m’en fous, ai-je dit, vous m’accordez du temps
Je goûterai bien plus minutes et secondes
Leurs tierces, leurs quartes, sur le tapis du monde."
 
"Et pas de dix de der, enfin pas pour l’instant
Et surtout pas de bridge il a le…mort aux dents
Une vie en diamant même de bas carats
Plus d’impair juste un manque et qui vivra verra !"
 
Mon corps m’a dit : "Mon vieux il faut me ménager
Si tu veux mon ami que je te mène âgé
Tu n’as pas voulu de l’arthrite anticipée
Et maintenant l’arthrose veut s’émanciper."
 
"Tu m’en as fait voir de toutes les couleurs
Et si je t’en fais voir de toutes les douleurs
Cela te permettra de te remémorer
Ces orgies de plaisir où tu m’as altéré."
 
J’aurais dû je le sais prendre un bon coup de vieux
Mais j’aime trop la vie et me voici heureux
De pouvoir pour un temps venir vous taquiner
Allez ! Soyons gourmand encor quelques années.
 
 

*
 

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Pensée du jour

 
Si tu veux qu’elle te fasse des confidences
 
Emmène-la en forêt
 
Surtout si l’orée y est

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L’amour

 
Je crains de ne pouvoir m’exprimer sur l’amour
Je sais que pour beaucoup il rime avec toujours
En mauvais cordon bleu moi ce fut avec fours
Pourtant je le sais bien il est empli d’atours.
 
Les atours dans son sac Cupidon en a plein
Ne m’en veuillez donc point si ce jour je m’abstiens
D’en dresser un tableau qui serait bien trop noir
Je n’ai plus de craie blanche à mon grand désespoir.
 
J’aurais pu dessiner deux coeurs et une flèche
Une flèche brisée et deux coeurs pleins de brèches
J’aurais pu tout autant vous décrire mes rêves
Les vôtres suffisant ma plume sera brève.
 
En faisant la liaison j’avais écrit un jour
"L’amour avec un grand A ça n’existe pas."
Et j’avais ajouté pour faire de l’humour
"Par contre j’ai fait l’amour avec un gros tas !"
 
Je vois les boucliers se dresser à foison
Je vais donc arrêter ces quelques mots poison
Je veux vous voir heureux en un monde glamour
Le glas ne sonne que pour mes seules amours.
 

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Le poème est enfant de l’amour
 
Surtout lorsqu’il n’a jamais connu l’oie…

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Tête et coeur…

Tu déjeunes à la table qui me fait face. Je te regarde. Tu es belle.
Pourtant mon coeur ne chavire pas, l’habitude sans doute
ou bien le refus de n’être qu’un pantin.
J’ai coupé les fils juste au ras du dos il y a quelques années.
J’ai recommencé toutà l’heure,
car ces fils-là, c’est comme les cheveux,
ça repousse.
Ils doivent sans doute être irrigués par le coeur
qui lui voudrait ne pas rester vide et solitaire.
Il m’envoie d’ailleurs des coups de semonce mon coeur.
Il n’accepte pas la fumée que je lui insuffle
pour qu’embué il ne puisse voir au dehors
pour que mes yeux se ferment sur les jolies fleurs
qui passent devant mon horizon.
Il bat, cogne à ma poitrine en me disant :
"Regarde celle-ci. Nous serions bien avec elle.
Elle est charmante.Elle pourrait un peu me réchauffer,
me permettre de passer quelques moments heureux."
Je l’écoute frapper. Je ne réponds pas.
Du coup c’est lui qui s’écrie :"Entrez !"
Je le verrouille à double tour,
car ma tête se souvientmême si mon coeur oublie.
Et ma tête me dit :
" Tu te rappelles comme nous avons souffert, tu te rappelles ?
A l’époque c’est moi qui frappais à tes tempes.
Regarde-les tes tempes. Elles ont vieilli, elles sont grises.
Ne les grise plus d’amour.Fais front ! N’augmente pas tes rides.
Ta vie à présent est lisse Vis seul, heureux.
Contemple-les ces sourires. Je les garderai en mémoire pour toi.
Et quand tu le voudras je te les projetterai
en images merveilleuses dans tes rêves les plus doux.
Dors JC, ne te réveille pas, ne nous réveille pas !"
Mais mon coeur lui n’accepte pas. Il se rebiffe :
"Je voudrais battre à l’unisson" me dit-il
"L’unisson ? Connais pas  !" répond ma tête.
Je paye l’addition. Je ne te regarde plus.
Ma tête me dit :
"Ne t’en fais pas je l’ai enregistrée !"
Je pars sans me retourner.
Et mon coeur fait la tête
parce que ma tête n’a pas de coeur !
 

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Pensée du jour

La fin justifie les moyens
 
et la faim justifie les gros…

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Fête des mères

 
 
 
A ma mère Reine
 
Toi petite maman que je n’ai pu chérir
Pourquoi à vingt quatre ans t’a-t-il fallu mourir ?
Je n’ai pas dû pleurer j’avais trois ans à peine
J’en ai quarante-huit, quarante-cinq de peine.
Tu me souris toujours photo inanimée
Je te souris aussi pour te réanimer.
Tu viens de temps en temps en rêve feu follet
Mais ta voix est absente et ton coeur est muet.
On m’a souvent vanté toutes tes qualités
J’eusse aimé tes défauts si tu étais restée.
Je n’ai jamais connu ton amour maternel
J’espère ton bonheur tout au moins éternel.
La vie que j’ai menée sur la terre sans toi
N’a pas toujours été le reflet de la joie.
Les enfants grandissent, vivent pour leur bonheur
Délaissant les parents bien qu’ils soient dans leur coeur.
Notre vie ici-bas exige l’égoïsme
Et l’affection parfois en subit le séisme
Je fleuris chaque jour ta tombe dans ma tête
En pensant que ton âme est toujours à la fête.
Un beau jour c’est certain je viendrai te rejoindre
L’amour là où tu es ne doit pas être moindre.
Alors je sais que nous pourrons nous rattraper
Nous aurons devant nous toute l’éternité.
 
1986
 
Les croyances se sont envolées
Et quinze ans après :
 
Bonne fête maman.
 
Vanité du bonheur de quelques mots chantés
A l’oreille irréelle de l’être imaginé
Impalpable douceur de deux mains tant rêvées
Utopique chaleur d’un merveilleux baiser.
 
J’eusse aimé Ô combien voir fleurir ton sourire
Admirant cette rose impossible à t’offrir
Je ne m’en souviens pas je suis sortie de toi,
Pourtant Reine inconnue tu es restée en moi.
 
Mais je n’ai plus la foi je ne crois plus en Dieu
Et j’en suis consterné car je n’ai plus l’espoir
Qu’en un monde meilleur, qu’en un monde radieux
Tu puisses près de toi un jour me recevoir.
 
Les roses sont fanées leurs épines réjouies
Qu’importent leurs griffes armées de désespoir
Et qu’importe la peine et qu’importe l’ennui
Tant que je vis encor tu vis en ma mémoire.
 
2001
 
 

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Pensée du jour

 
J’adresse cette prière au ciel :
 
Prolonge pour les mères
 
la joie et le bonheur
 
qui les firent "maman"

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Ciel mon moi rit !

Le coucher de soleil je l’ai violé de parme
J’ai combattu le ciel chargé de trop de larmes
Je l’ai repeint des bleus qui encombrent mon âme
J’en ai aussi chassé les nuages infâmes.
 
J’ai pansé de l’éclair la cicatrice en flammes
En pensant ton sourire au coup de foudre charme
J’ai réfléchi tes yeux m’offrant en doux reflets
Couleurs posées en toile sur mon chevalet.
 
La douceur de ta voix fait taire le tonnerre
Je courbe l’arc-en-ciel de tes courbes lumières
Sans précipitation s’éloigne alors la pluie
Ta main saisit mes pleurs, d’un revers les essuie.
 
Mais le rêve s’efface et en un temps périt
Pourtant le ciel est bleu et de nouveau sourit
Le soleil a percé les parois de mon coeur
Et je me laisse hâler aux rayons de ses heures.
 

*

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