Il y a des jours où je regrette
la peine de mort…
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C’est certain que la peine de mort ferait réfléchir,on est boulverser par ce qui est arriver à ces deux enfants qui ne demandaient qu’à vivre et etre heureux.Une pensée aux parents et amis.Je suis triste de ce qui est arriver.Bonne continuation pour ton blog et félicitations pour tes beaux textes.
Amitié du net . Pégase (Gigi )
moi aussi…
Bises
Daphné
Zorg je vais te répondre ici, sur ton blog cela sortirait du contexte…ce que tu as fait ci-dessous en faisant semblant de ne pas comprendre. .
Je n’aime pas prendre les douleurs des autres à mon compte pour m’en goberger comme le font si souvent les bonnes âmes.
Toutefois tu donneras à Jean Loup Dabadie le bonjour des deux gamins.
Ce n’était pas une ouverture à un débat sur la peine de mort…
Mais un conseil ne touchez jamais à un de mes gosses…
L’assassin assassiné
C’était un jour à la maison
Je voulais faire une chanson
D’amour peut-être
A côté de la fenêtre ,
– Quelqu’un que j’aime et qui m’aimait
Lisait un livre de Giono
Et moi penché sur mon piano
Comme sur un établi magique
J’essayais d’ajuster les mots
A ma musique…
Le matin même, à la Santé
Un homme… un homme avait été
Exécuté… Et nous étions si tranquilles
Là, au cœur battant de la ville
C’était une fin d’après-midi
A l’heure où les ombres fidèles
Sortant peu à peu de chez elles
Composent doucement la nuit
Comme aujourd’hui…
Ils sont venus à pas de loup
Ils lui ont dit d’un ton doux
C’est le jour…
C’est l’heure
Ils les a regardés sans couleur
II était à moitié nu
Voulez-vous écrire une lettre
II a dit oui… il n’a pas pu
II a pris une cigarette…
Sur mon travail tombait le soir
Mais les mots restaient dans le noir
Qu’on me pardonne
Mais on ne peut certains jours
Ecrire des chansons d’amour
Alors j’ai fermé mon piano
Paroles et musique de personne
Et j’ai pensé à ce salaud
Au sang lavé sur le pavé
Par ses bourreaux
Je ne suis président de rien
Moi je ne suis qu’un musicien
Je le sais bien…
Et je ne prends pas de pose
Pour dire seulement cette chose
Messieurs les assassins commencent
Oui, mais la Société recommence
Le sang d’un condamné à mort
C’est du sang d’homme, c’en est encore
C’en est encore…
Chacun son tour, ça n’est pas drôle
On lui donne deux trois paroles
Et un peu… d’alcool…
On lui parle, on l’attache, on le cache
Dans la cour un grand dais noir
Protège sa mort des regards
Et puis ensuite… ça va très vite
Le temps que l’on vous décapite
Si je demande qu’on me permette
A la place d’une chanson
D’amour peut-être De vous chanter un silence
C’est que ce souvenir me hante
Lorsque le couteau est tombé
Le crime a changé de côté
Ci-gît ce soir dans ma mémoire
Un assassin assassiné
Assassiné…
Jean-Loup Dabadie
Salut Jean-Claude
Exactement moi c’est pareil, surtout pour ce qui s’est passé ce week-end pour ces deux pauvres petits enfants qui ne demandaient qu’à vivre.
Si j’étais le père de l’un deux, je ne laisserais aucunes chance de survie à ces assassins, quelque soient les conséquences, et vu comme la loi est faîte dans ce pays, ils vont ètre reconnus malades et ètre simplement internés, un comble !!!
Mais où va t’on ?
Amicalement. 🙂