Un peu comme le temps mi-figue mi-raisin
Du bas plus que du haut le moral est voisin.
Il n’y a que sordide et mauvaises images
Le monde saura-t-il un jour devenir sage ?
Le doute n’en a plus en ce qui me concerne.
Devant cet univers la confiance est en berne.
On taxe bien souvent l’être humain d’égoïsme
N’est-ce pas le meilleur de tous les exorcismes ?
Mais je hais toutefois ces minables giries
Tristesse masochiste, amer, jaune j’en ris
Ces gens qui trop souvent ramènent tout à eux
Sans voir que d’autres sont mais vraiment malheureux
Je sais, fermer les yeux n’est pas la solution.
Je me borne à restreindre leur champ de vision
A tout ce qui m’entoure et déjà je défaille
Devant l’inanité de ce petit travail.
Je ne partirai pas dans de bien vains discours
Et je suis atterré n’ayant aucun recours.
Cette bêtise humaine a trop de turpitudes
J’irai dans le néant avec béatitude.
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