Ces petites paroles ne sont que des mots
Réveillant du passé d’inutiles fardeaux.
La vie est assez belle alors que l’on est seul
Laissons les souvenirs dormir dans leur linceul.
Ouvrons tout grand les yeux sur le doux "survenir"
Qui à chaque moment peut pourquoi pas surgir
Egayant de couleurs tout ce ciel assombri
En redonnant la foi, en réveillant la vie.
Partager est aisé lorsque l’on n’a plus rien.
A quoi bon s’étonner, désert est le chemin.
Mais j’ai trouvé la clé pour ouvrir les nuages
Pour sourire à la pluie et chasser les orages.
Je laisse donc mes yeux à cette boulimie
Qui leur fait dévorer tout ce qui est joli.
Le plaisir est abstraitmais la joie est réelle
Je n’y puis rien changer les femmes sont si belles.
C’est avec le regard que je leur fais l’amour.
Le langage des yeux, disert, leur fait la cour
Et si par grand bonheur s’éclaire leur visage
Le soleil ébloui repeint le paysage.
Ce ne sont que des riens, ce ne sont que des rêves
Accordant au futur une bien douce trêve.
La vie peut être belle alors que l’on est seul
Laissons les "survenirs" ignorer le linceul.
Poème déjà publié revu.