Le banc m’accueille bien il faut que j’en convienne
Le soleil étant là les sourires reviennent.
Je m’en suis figé un pour rester dans la note
Mais tout au fond de moi quelque chose dénote.
Les rayons bienfaisants me dessinent un masque.
J’en oublie un instant des ennuis la bourrasque.
J’admire la beauté des arbres sous les cieux
Je me souviens alors à quoi servent les yeux.
Les larmes refoulées s’étouffent en sanglot
Si l’une veut sortir elle sèche aussitôt.
En fait ce soleil roi n’est qu’un vain placebo
Dedans c’est la tempête et dehors il fait beau.
J’essaye d’assembler mes souvenirs épars.
Je veux les oublier, prendre un nouveau départ
Imprimer le décor au fond de ma mémoire
Pour qu’il borde les rues de l’avenir espoir.
Ben tu vois, tes larmes sont embrassées par une douce Annaëlle…
Excellent texte, comme d’hab, je pense que JF appréciera si c’est celui que tu as mis sur son atelier.
Un gros bisou aussi (ça t’en fait deux, veinard !)
Je dépose un baiser sur une larme séchée