Le soleil a daigné réduire son ardeur
La bise alors complice ajoute sa fraîcheur
C’est la fin de journée mais quel ravissement
Même le banc fait voir tout son contentement.
L’arbre le protège en ombre enchanteresse
Le feuillage du vent apprécie les caresses
Je regarde le lac agité de frissons
Les oiseaux dans le ciel chantent à l’unisson.
Solitude chérie moi qui te suis fidèle
J’avoue qu’en ce moment mes pensées vont vers elle.
Mais ne t’inquiète pas, elle n’est qu’irréelle
La lumière sans son la vie paraît plus belle.
Car si elle parlait tu serais bien déçue
Elle reviendrait sur tout ce qu’elle a vécu
Je devrais de nouveau reconnaître mes torts
Lui rappeler les siens nous y serions encore.
Voilà que j’ai gâché ce moment de détente
Je ferme mon esprit et campe dans l’attente…
Du passage éphémère Ô combien délicieux
D’un belle sylphide au regard silencieux.
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