Dans la vie quelquefois il faut savoir apprendre
Il faut se mettre à nu et ne pas se méprendre
Les erreurs du passé peuvent faire comprendre
Qu’on n’a jamais su lire la carte du Tendre.
Perfidie du bison se croyant très futé
Avec empressement sans générosité
Bisons se disait-il avec légèreté
Faisant alors bien fi de sensibilité.
Il en connut ainsi le lac d’indifférence
Car il n’avait pas su faire la différence
Entre un orgueil néfaste et simple probité
Entre la complaisance et la sincérité.
De par sa négligence il sombra dans l’oubli
Et la mer dangereuse aussitôt l’engloutit.
Il avait abîmé la nouvelle amitié
Et en connut ainsi l’amère inimitié.
L’agneau de son côté usa de son grand coeur.
Billets galants, billets doux vainquant sa tiédeur.
Il fut aux petits soins avec assiduité
Grands services rendant avec belle bonté.
Jamais d’indiscrétion ni de méchanceté
Aucune soumission, pas d’inégalités
Et au lieu d’être objet de grande médisance
Goûta de jolis vers pleins de reconnaissance.
La confiante amitié lui valut le respect
Plein d’obéissance, grand esprit circonspect
Tendresse plein le coeur, ainsi à tous il plût
Evitant de l’amour les terres inconnues.
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