On donne sans attendre et on a bien raison
Un retour d’attention qui serait illusion.
Alzheimer bienvenu qui efface d’un coup
Le moment de déprime et l’instant de dégoût.
Vous qui sans être vieille un soir à la chandelle
Devant le computer, pleurant vous défoulant,
Disiez lisant mes vers, en vous émerveillant :
Celui-là sait m’entendre et soigner mes séquelles.
Lors vous voici amante en une joie nouvelle,
Baignant dans le bonheur qui va vous exaltant
Oubliant celui-là qui avait pris le temps
De panser par ses mots vos blessures cruelles.
Je suis là solitaire écrivant ces propos
Espérant à jamais vos peines au repos
Si elles revenaient, n’éveillez pas l’oubli,
Regrettant mon écoute et votre fier dédain.
Vivez si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.