Je t’avais rejetée aux portes de l’oubli
Ton souvenir s’était peu à peu affaibli
Il était à deux doigts d’en enjamber le seuil
Voilà que tu reviens pour empêcher mon deuil.
Mon père un jour m’a dit :"Tu possèdes chez toi
Dans un beau vaisselier pour ta plus grande joie
De belle porcelaine un superbe service
En usant chaque jour pour ton plus grand délice."
"Malencontreusement uen assiette se brise
Tu en es consterné. Quel manque de maîtrise !
Ramassant les morceaux tu te rends aussitôt
Chez le raccommodeur un véritable pro."
"En quelques semaines l’artiste a excellé
Tu retrouves l’assiette elle est miraculée
Tu as beau la scruter on dirait qu’elle est neuve
Tu en es enchanté tu en oublies l’épreuve."
" Tu te sers de l’assiette en fait tout comme avant
La lavant chaque jour et puis au fil des ans
L’assiette est recassée, la colle ayant fondu
Par la vieille blessure la voilà refendue."
J’ai retenu l’histoire, je te la livre ici
Mon père avait raison, disons-lui donc merci.
Le vaisselier rangé aux portes de l’oubli
Ton charmant souvenir de nouveau s’affaiblit."
Poéme déjà publié – revu
Ne recollons jamais les pots cassés
La vaisselle ébréchée n’est jamais d’un joli effet
Dans le vaisselier de nos vies
Porcelaine fine
Ou espoir infime
Un grand coup de balai
Et les voilà tous jetés !!
Lia .. en plein " ménage " aussi
Je reste toujours ému par ce souvenir que tu décris de mille manières, mais où l’ingrédient unique à toutes est la tendresse…
Amitiés
Archange
Beaucoup de plaisir à relire cette belle histoire…
Elle est très parlante. Les vieilles blessures pansées et non guéries s’ouvrent un jour ou l’autre à nouveau.
C’est ainsi. On n’oublie jamais rien on vit avec…
Je t’embrasse bien fort
Le passé fait parti de nous, de notre mémoire mais ne doit en aucun cas nous arréter d’avancer! exemple notre équipe de foot!!! restée en 98, elle ne brille plus du tout! merci pour tes pensées qui m’aident à apprécier cette dure période footbalistique!
Ah ! le passé… Pour certains il revient toujours régulièrement hanter et pour d’autres, dont je suis, il n’est que quelques jolis souvenirs qui n’ont plus aucune importance. Seul l’avenir compte, encore faut-il qu’il y en ait un…
Bisous.
Juste un mot !
ne vas jamais revendre cette tendresse qui est ta signature…
Bises de moi..