Comme un de tes baisers déposé sur mes lèvres
C’est le souffle du vent qui vient me caresser
Aussitôt tous mes sens ont de nouveau la fièvre
Verrais-je donc un jour cette bise cesser ?
Le tourbillon m’emporte aux confins de mes rêves
Mon coeur ne comprend pas que je brise la trêve
J’entends ses battements, son orage se lève,
Les heures de nos nuits s’en redeviennent brèves.
Le passé nous tourmente, amers gémissements.
On se revoit beaux forts sur l’échelle d’antan
Resurgit ta beauté, Zéphyr rafraîchissant,
A qui l’on promet tout jusqu’à la fin des temps.
Inévitablement apparaît la bourrasque
De l’oeil de ton cyclone en rafales mortelles
Nous mitraille soudain l’ouragan de tes frasques
Et le typhon emporte au diable l’irréel.
Autant que je le peux je calme alors mon coeur
Lui insufflant sitôt une bouffée d’air pur
Les hauts liens de l’amour ne furent que malheur
Mon présent balisé voilà qui le rassure.