Ce soir une journée s’achève
Elle fut vide elle fut brève.
La nuit vient prendre la relève
Heureusement elle a ses rêves.
Le plumier accueille la plume
Moi je me glisse dans mon plume
Le rêve arrive et je l’assume
Et tout le vide se consume.
Il ne faut pas me réveiller
Confidences de l’oreiller
Vont venir un peu m’égayer
Pour les connaître il faut payer.
Donc je ne vous en dirai rien
Vous n’êtes pourtant pas radins…
Mais je m’en fous je me sens bien
Alors je vous dis à demain.
*