Il me souvient d’un temps où la faim de la vie
Ne se calmait jamais j’avais de l’appétit.
J’ai dévoré croqué dedans avec envie
Les yeux se sont calmés et le ventre a suivi !
Il me souvient d’un temps où le coeur en avant
Je m’avançais faraud et la flamberge au vent
Ai-je cru que j’aimais l’ai-je jamais été ?
Cupidon dépité en fut tout dégoûté !
Il me souvient d’un temps ou l’argent en avant
J’étais si entouré d’amis ou soi-disant
Et qu’alors inconscient j’en étais très content
Or je suis maintenant gros jean comme devant !
Il me souvient d’un temps qui va venir demain
Le désert d’aujourd’hui n’aura plus de chemin
Sous la dune le vent viendra m’ensevelir
Il me souvient d’un temps où je pourrais… sourire !
Il me souvient d’un temps où la fin de la vie
En venant tout calmer fermera l’appétit
Et je regarderai sans doute avec envie
Le souvenir d’un temps qui se sera enfui !
Il me souvient d’instants….