Il avait de la vie essuyé les dégâts
Il ne finira pas ce grand ménage-là
Il chasse la poussière et puis la revoilà
Du passé il devient alors le renégat.
René gars très gentil avance à petit pas
Vivant au jour le jour, ce qui est pris est pris !
Il toise avec mépris son coeur qui s’est épris
Mais le ménage aussi éloignant son trépas.
Très passionné quand même il éprouve du mal
A refouler l’envie, à freiner ses désirs.
Lorsqu’il se laisse aller il sait se ressaisir
Il s’est accoutumé, plus rien n’est anormal.
Et la norme allégée de tous les vieux principes
Il affronte confiant sans craindre l’avenir.
Son besoin de tendresse il sait le retenir
Des anciennes douleurs enfin il s’émancipe.
L’aimant si peu la femme a eu raison de lui
Et le coeur sans raison la raison s’en écoeure
Mais petit à petit s’éloigne la rancoeur
René renaît enfin et son futur reluit.