L’heure où l’hiver se meurt voilà que je divague
L’heure où l’immense aigreur s’échoue et puis s’ensable
L’heure où lit de mer est tout défait de vagues
Le roulis de la mer refait mon lit de sable.
Égrenant un à un le limon de ma vie
J’allie mon souvenir aux sourires enfuis
Unis nous élimons l’envie inassouvie
Des désirs à venir sublimons l’aujourd’hui.
Les ravages bien trop flagrants dès qu’arrive âge
Ne pourront plus jamais enlaidir ce rivage
De la côte baignée de ses reflets brouillage
A cet azur brillant au sein duquel je nage.
Et j’en oublie le bât torturant mes années
Et je prends le bateau à la voile éthérée
Et j’en oublie sitôt tous les succès damnés
Et je plonge au lit de ce beau rêve doré.
Ne me réveille pas et laisse-moi voguer
L’âme de fond en comble en est régénérée
Je redeviens esthète et je suis subjugué
Par la beauté naissant au rythme des marées.
Bonjour J.C. !
Mince, Marie ne doit pas être en forme: un poème sur les marées ! Peut-être du vague à lames ?
Ton poème vogue et berce bien !
Pierre
Sans aucun doute, je te laisserai divaguer, car si le corps devient capricieux, l’esprit s’enrichit sans cesse. A continuellement apprendre, n’en retrouve-t-on pas jeunesse ?
Loreley.
Pas en forme pour un com. ce matin mais je te souhaite un bon dimanche.
J’aime bien celui-là car les termes que tu as employé font penser aux vacances encore lointaines mais rien que d’en parler je me sent déjà mieux lol…
Et dire que certains vivent ton poéme toute l’année, je crois que je vais demander ma mutation !!! mdr.
Bon Dimanche !
Amitiés. 🙂