Mon soleil est bien vieux, je l’ai vu aux rayons.
Ils étaient tout froissés leurs habits en haillons.
Je les ai attrapés, je les repassés.
Repasser c’est bien beau mais ils ont trépassé !
J’ai bien compris pourquoi ! J’ai trop croisé le fer !
J’aurais dû sur le pré les duels ne point faire !
Je me disais pourtant qu’en vivant solitaire
Je ne me trouverais jamais nu comme un ver !
Comme l’hiver s’en va, que j’habille mes vers,
Que le printemps s’en vient avec son lot de vert,
Je chausserai mes mots de pantoufles de vair
Coinçant le désespoir pour le prendre à revers.
Un éclipse de lune est chose concevable.
Une éclipse de l’autre est trop insupportable.
Je me plains et je geins et puis je gesticule
Si cela continue viendra la canicule !
Il vaut mieux arrêter et vite se couvrir
Tous ces rayons plissés devront donc me suffire
Sinon pourrait surgir d’une façon fâcheuse
La planche à repasser de la vieille faucheuse.
Grosse erreur, ne jamais oublier de lire les com de Rotpier…. sourires ou rires garantis… et par les temps qui courrent….
Allons donc !
c’est quoi cette histoire de faucheuse ?
Ah ah, ça me fait penser à un sketch de Bourvil sur l’eau ferugineuse, le fer à dix sous, c’est pas cher !!! mdr
Amitiés. 🙂
Bonjour J.C. !
Sinon pourrait surgir d’une façon fâcheuse
La planche à repasser de la vieille faucheuse.
Ces deux vers sont un délice!
Ceux -là ( assemblage sauvage et déformé! ) s’agitent fortement !
Je me retrouve là tout aussi nu qu’un ver ,
Je me plains et je geins et puis je testicule !
Bonne journée !
Pierre