De la neige au printemps où est passée mon île ?
En plus un vendredi ! Le ciel devient débile !
Je me souviens du temps où j’entendais mon père
Me dire sans arrêt d’un ton assez austère :
"Mon fils il n’y a plus maintenant de saisons !
C’est la bombe atomique et ses émanations !"
Je me gaussais de lui mais il avait raison
Assez funèbre semble aujourd’hui l’oraison !
Alors j’essaie de fuir toutes ces pensées noires.
Je m’équipe et je sors à la pêche à l’espoir.
La femme je le vois a su garder sa ligne
L’âme son bel appât me fait toujours des signes.
Vais-je enfin constater ce grand effet de serre ?
"Serre-moi dans tes bras" bien sûr ! Sans commentaire !
Je range l’épuisette elle a des trous trop gros
Et la mignonne passe à travers allegro !
L’appeau est un appât ! Elle, la peau qu’elle a
Est vraiment ce qu’elle a de plus beau comme appas
Je regarde chez moi mais il n’y en a pas !
J’ai juste mes vieux os sous ma peau raplapla !
Aurais-je donc perdu mon cher permis de pêche ?
Serait-ce pour cela que je n’ai plus la pêche ?
A moins que je n’aie su jamais user de leurre ?
Je suis bien attrapé ! Ce n’est plus vraiment l’heure !
La femme a bien fondu comme neige au soleil.
Nous sommes vendredi, j’ai la puce à l’oreille !
Je retourne sur l’île et je commande…aux mots
D’envoyer Vendredi pour de vrai chez Defoe !
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