Sortons de nos prisons le printemps nous libère
Quand plus rien ne nous freine on en oublie l’hiver
Les beaux décolletés ont repris du service
En pleine santé ils ont fleuri mais rougissent !
Le temps s’est décidé : Plus de conditionnel !
A nous les évasions nous nous ferons la belle
Et le baume étalé protégeant du soleil
A nous la liberté à nulle autre pareille
Matons autour de nous. Plus rien à l’horizon !
Nos cellules grisées en perdent la raison
Alors que caressé par de jolies menottes
Notre coeur déchaîné attrape la tremblote !
La fille au regard clair vaut par son innocence
D’ailleurs on la choisit jeune de préférence
Si elle est trop âgée au diable l’allégresse !
Car que faire entre nous de ces vieux culs HS ?
Adieu le froid crispant Adieu tous les réchauds
Ou mi-tard ou mi-tôt on ne nous voit qu’à chaud
Regarder les beautés sachant lever les croupes
Cela nous enjôlant sans que cela ne loupe !
Je n’ai pas détenu la moindre vérité
Mon esprit de ce fait est à moitié gâté
L’autre moitié n’est pas en entier libérée
Un quart est élargi l’autre est un quart serré !
Ne m’en voulez pas trop et soyez réceptifs
Enfermés tous ces vers étaient bien trop captifs
Leur remise de peine a dû trop vous en faire
Sans tralala aucun ils connaîtront l’enfer !