La ville est endormie et les bruits se sont tus
Le rêve emmitouflé s’est enfin dévêtu
Il vient très lentement dans le noir se glisser
Le drap m’enveloppant commence à se plisser
En fait tu n’es personne et pourtant tu es là
Ta voix légèrement me berce a capella
Ta face transformée, défilent les images,
D’un souffle bienveillant tu chasses les nuages
Tous les événements trop vite se succèdent
Je ne les retiens pas et tout cela m’obsède
Je passe du bonheur aux larmes du passé
Pourquoi donc tous ces gens se montrent-ils pressés ?
Tu m’as sans doute aidé pour l’arrêt sur image
Et mon sommeil se calme attrapant le mirage
Le serrant contre moi tout comme dans le temps
Où elle était vivante, il y a si longtemps !
Comme un trop bel oiseau elle prend son envol
Je la vois s’éloigner bien triste farandole
La pleine lune éclaire un grand lit dans le ciel
Et je rouvre les yeux refusant son appel
Le soleil m’affranchit des ombres de la nuit
De nouveau au dehors surgissent tous les bruits
Elle ne vit plus qu’au travers de mes songes
Son souvenir ancré en mon coeur la prolonge
Elle mourra en moi une seconde fois
Mais je prendrai mon temps, j’essayerai ma foi,
Que mon rêve perdure au creux de l’oreiller
Car je veux encor voir plein de beaux jours briller
Archive for 13 mai 2008
Son autre vie
Posted in Poèmes on 13 mai 2008| 4 Comments »
Déjà publié
Pensée misogyne du jour
Posted in pensées misogynes on 13 mai 2008| 3 Comments »
C’est devant la vitrine du bijoutier
que j’ai remarqué ses airs bague
à damner les seins !