Tous les ans ce jour-là j’embrasse une photo
Et je ne peux me joindre à ce beau concerto
Mais même habitué rien ne m’est plus amer
Sur une mer rêvée je fais une croisière
J’aperçois les deux bras et je navigue entre eux
Puis je plonge en leur sein et je me sens heureux
Mais toujours un peu vague est cette sensation
Et j’écume de rage et de désillusion.
Ce qui m’ennuie le plus dans ma foi disparue
C’est que ce fol espoir est à jamais perdu
Celui de retrouver la source de ma vie
Cette femme aux yeux bruns qui s’est trop vite enfuie
J’ai jeté aux orties tous les vieux chrysanthèmes
Il suffit simplement de lui dire « Je t’aime »
Tout en sachant fort bien qu’elle n’entendra pas
Car il n’existe pas l’improbable au-delà
Mais au-delà de tout je regrette toujours
Cette absence imposée qui m’a joué des tours
Cette voix inconnue m’est douleur trop muette
Et ce jour silencieux ne peut être une fête
Je vais donc lui offrir un bouquet de pensées
Je vais quelques instants me la ressusciter
Je vais l’emprisonner tout au fond de mon coeur
Nous ne serons que deux à rire de mes pleurs
Alors vous les mamans qui connaissez la chance
De voir de vos enfants l’amoureuse présence
Parfumez de douceur les fruits de votre coeur
Car vous êtes pour eux la plus belle des fleurs.
1917-1941
coucou !
comme tout le monde, j’aime à relire ce poème
quand à la photo tu sais mieux que quiconque ce que j’en pense
bisous à toi
Régine
Bonjour J.C. !
C’est la troisième fois que je lis ton poème et je le trouve toujours aussi beau !
Très bonne journée mon ami J.C. que j’ai !
Pierre
pensées affectueuses …j’ai pas les mots
bises
Comme elle fut bien belle ta feu maman si précocément éteinte ! Et que tu n’as, hélas, connu qu’à peine, si je ne me trompe pas. Trois ans tout au plus. " Fête douce à mère", comment ne pas comprendre…
Bien amicalement.
Morgan.
C’est très beau jc ; aujourd’hui , je ne peux dire que ça ! bisous .
C’est vrai qu’elle était très belle ta maman.
Très bel hommage que tu lui as rendu.
J’ai une pensée pour vous deux.
Bises.
Christelle
Mon Dieu , qu’elle était belle ta mère ! Ne trouves-tu pas qu’elle ressemble à ces femmes à voilette du transcybérien ? Sur son visage il y a une époque. Je te promets qu’un jour j’enverrai une photo de la mienne. Tu lui ressembles ! Ne crois-tu pas qu’à croiser une femme aussi belle, un homme n’eut pas l’idée saugrenue de faire un enfant, toi ?
Elle ressemble à une femme de Chaplin, et là, tout est dit !
Tu as des côtés tellement… Enfin, tu es toi..
Trés bien écris et trés touchant mon ami Jc !
Chaque année je lis ton poème pour la fête des mères avec beaucoup de tristesse car je suis dans le même cas que toi !
Mais ça me fait chaud au coeur de venir te rendre visite et de te lire surtout ce jour-là.
Merci encore.
A bientôt. ;-D
Bien émouvant hommage et sûr Départ bien trop précoce.
C’est en toi qu’elle vit oui ça c’est sur.
Pour moi, j’ai plus de chance c’est 88 qu’elle fêtera pile poil dans un mois. Et même si la tête n’est pas toujours au rendez-vous, ces moments sont bien qu’effrayants très précieux
Bisous