Faudrait-il de mes yeux transformer le regard
L’empêcher d’admirer cette beauté sans fards
Qui ose se montrer sous ses plus beaux atours
Qui est à elle seule un appel à l’amour ?
Même si ma vue a quelque peu baissé
Ma mémoire ne m’a pas vraiment délaissé
Qu’importent les dégâts de mon corps vieillissant !
Je peux toujours aimer ce qui est ravissant
Et je voudrais pendant quelques leçons encore
En élève assidu réapprendre son corps
Mais en n’éludant pas cette fois les chapitres
Qui avaient « Précautions à prendre » dans le titre !
Et je n’agirai pas en triste individu
Tout cela en regard des sévices rendus
Je ne changerai pas de mes yeux le regard
J’admirerai toujours cette beauté sans fards