Il arrive un moment où le moindre sourire
A du mal à cacher la grimace qu’inspire
Dans leurs yeux ton reflet qui devenant terni
Les amène à penser que c’est bientôt fini !
C’est du « Monsieur » par ci ! Voilà qu’on te vouvoie !
Il n’y a que le temps dès lors qui te tue toi !
Même dans le métro, ça n’arrive qu’à toi
Un jeune se levant afin que tu t’assois !
Tu rentres lentement évitant les miroirs
Tu sors une photo cachée dans un tiroir
Qu’a-t-il de plus que toi ? Ah oui, c’est plutôt moins !
Un peu moins de ces ans seize ans dieu que c’est loin !
Si une jolie femme est pendue à ton bras
Ils pensent aussitôt c’est la fille au papa
Tu t’en moques pourtant et même tu en ris
Car chez toi tu le sais seul le cheveu aigrit
J’évite maintenant les trop nombreux sourires
Je fais une grimace alors ils se retirent
Ils détournent les yeux s’occupant d’autre chose
Et je file aussitôt pour cueillir une rose